Est-ce qu’éliminer les féculents le soir va résoudre tous nos problèmes ?
Ah… le dîner ! Après l’effort, le réconfort…
Hors de question de se laisser mourir de faim. Ce n’est pas le but, et je pense que vous l’avez compris : ce n’est pas une manière durable de s’alimenter.
Avoir un repas plus important en fin de journée ne nous fait pas prendre de poids… Manger trop PENDANT la journée en revanche fait grossir !
Comment voulez-vous que le corps fabrique de la graisse alors qu’il est en déficit calorique ? A partir du moment où vous mangez moins que ce que vous éliminez, vous pouvez vous faire plaisir sur le dîner.
Le repas du soir est souvent un repas convivial, en famille. Garder le repas principal pour le soir permet de garder une vie sociale complètement normale, et de ne pas devoir se priver alors que tout le monde autour de la table passe un bon moment.
Le dîner est donc le meilleur moment dans la journée pour réintroduire les glucides. L’ingestion de glucides le soir favorise la sécrétion de certaines hormones (la leptine et la sérotonine), ce qui va inciter à la fois une meilleure satiété (leptine) et favorisera le bien-être et le sommeil pendant la nuit (sérotonine).
Il y a d’ailleurs de fortes chances que vous ayez une envie soudaine de vous endormir rapidement après ce relativement gros repas : essayer de tenir au moins une heure et demi à deux heures avant de vous endormir, pour ne pas perturber la digestion et le pic d’hormone de croissance au début du sommeil.
Que faudrait-il manger pendant le dîner ?
Si nous parlons de quantités, je dirais simplement tout ce que vous n’avez pas manger pendant la journée. Si nous parlons de qualité et de quels aliments se nourrir : hormis l’introduction des glucides dans le repas, pas vraiment de changement.
Cependant, vous pouvez placer en fin de repas une petite douceur afin de se récompenser. Je dis bien « petite » et elle sera également saine : il ne s’agit pas ici d’ouvrir le pot de glace de votre marque préférée. En revanche, j’ai beaucoup de mal à terminer un dîner si je n’ai pas au moins un carré de chocolat noir, en général deux (min. 70% de cacao). Je peux vous assurer quelques petites crises, lorsque je me suis aperçu ne plus en avoir dans le placard…
Maintenant, si vous ne ressentez pas le besoin d’un carré de chocolat ou autres petits plaisirs culinaires en fin de repas… tant mieux pour vous, et ne vous forcez surtout pas !